OXFORDIEN
en
SARTHE
Géologiquement contigüe à l’orogenèse précambrienne de la partie orientale de la chaîne hercynienne, marqué par les activités tectoniques du Cambrien,juxtaposée au massif émergent de Perseigne, il d’étend de la partie Méridionale, au sud de la cité de Mamers.
Horts pour les uns, « boutonnière » pour les autres, le Saosnois, ou le Sonnois, peut importe sa phonétique, peut importe son orthographe, constitue un « Pays » dans le département de la Sarthe.
Le Saosnois,
Le Saosnois, appartient au « Grand bocage » du quart Ouest de la France.
Le bocage diffère des autres régions agricoles de la France, par l’aspect, mais également par les mœurs et usages de ses habitants.
À l’exception du Massif de Perseigne, des hauteurs du Perche, au Nord, et de la Chaîne des Coëvrons à l’Ouest, le « Pays du Saosnois », tout comme le « Pays Manceau », offre un vallonnement peu élevé. Les vallées où coulent de nombreux ruisseaux sont évasées, et convergent toutes vers le collecteur principal : la grande rivière Sarthe, elle-même se dirigeant vers la Loire.
Le bocage comme sont nom l’indique, et couvert d’arbres. En perspective , il donne l’impression d’une vaste et infinie étendue boisée, qui a été définie sous le nom de « forêt linéaire ». En réalité, au niveau su sol, chaque champ cultivé, chaque prairie, est entoure d’une haie vive qui s’appuie sur des arbres qui sont plantés irrégulièrement, mais assez rapprochés les uns des autres. Leur tron,c n’est pas élevé, leur ramure n’est pas importante, tous les cinq ans, on coupe leurs branches, et ont les « étêtes ».
Ainsi, il se forme au sommet d’un arbre dont la tige dépasse rarement les 3,5 à 4 mètres, d’où la dénomination locale d’ : émousses ou encore de têtards ». Ces haies, forment des enceintes, à des terrains de toutes les forment, peu étendus, facile à donner, sans division lors des héritages. On y pratique la polyculture ( céréales : froment - orge-avoine- seigle ) ; les raves ( choux, brocolis - rutabagas - pommes de terre - et le chanvre, et le trèfle ) ; l’élevage avec les bovins - Maine-Anjou - excellente laitière ( qualité - quantité - densité - régularité ) - viande exceptionnelle, les chevaux avec le Percheron ( force - docilité - courageux ), ovins ( avec la race Bleue du Maine ), les porcins avec le Craonnais. Quelques terrains, trop pentus, rocheux, restent non cultivés, il y prolifèrent grands genêts, ajoncs épineux, bruyères refuges à gibiers.
Les chemins du bocage, sont eux aussi très particuliers, ils sont creusés entre deux haies, d’où leur nom de : chemins creux. Ils sont étroits et sinueux, en certains endroits les branches des arbres émergeant d’un côté et de l’autre se rejoignent, et s’entrecroisent en une ogive de verdure, créant une lumière diffuse, semblable à celle d’un lieu de culte. Dans une odeur de mousse et de champignons, on devine en sustentation une légende, une histoire, d’où le nombre de calvaire à chaque croisement. Boueux en hiver, raboteux en été, ces chemins, servent quelquefois de lit à un ruisselet, et même à un ruisseau.
Une barrière à balancier, typique au terroir, de fabrication locale, et même personnelle à l’exploitant, permet d’avoir accès à la parcelle, quelquefois un : « échallier », permet un raccourci, et le franchissement d’une haie, tandis que : « arche » avez strictement le même usage pour le passage d’un petit cours d’eau. Dans ce dédale, de voies, s’entrecroisant, créant un véritable labyrinthe, dessinant un vaste puzzle ; l’étranger, ne pouvait que s’égarer, sans l’aide d’un : « gars du pays ».
Cette configuration, a été largement utilisé par les Chouans, de 1791 à 1815, et lors de la Libération, en 1944 : la Guerre du Bocage, qui fut si coûteuse en vie humaine à l’Armée Américaine.
Cambrien,
Première période de l’ère Paléozoïque - ( Primaire ), d’une durée de 53 millions d’années, le Cambrien se caractérise, par le développement des faunes de Trilobites, dont le renouvellement justifie un classement en trois divisions
ci-dessous terres émergées au Cambrien,
Document de Jean-Claude Fischer.
Sont surtout formés de schistes gréseux, et de quelques carbonates. Du point de vue paléogéographique, on distingue une zone de hauts fonds, à émersions temporaires, encadrée au Nord par des sillons géosynclinaux, que les transgressions comme au Lias, pour la mer Oxfordienne, ont progressivement envahis. À l’Ouest du Massif de Perseigne, au lieu-dit : Bas-Moulin - Cne de Saint-Rémi-du-Val, il existe un témoin isolé de la tectonique, de cette région,
Traces d’une lointaine activité volcanique,
CONGLOMERAT - n. m. - du latin : conglomeratum de cum, signifiant avec, et de glomus précisant : pelote - Roche sédimentaire détriitique formée pour 50% au moins de débris de roches de dimensions supérieures à 2 mm. ( classe desrudites ), liés par un ciments ( avec des éléments dont la taille est comprise entre 62,5 µ et 2 mm. ).
surmonté d’Arkose vineuse…..nn
ARKOSE - n. f. - a été définie par A. Brongniart en 1823 - Roche sédimentaire détritique terrigène contenannt des grains de quartz ( jusqu’à 60% env. ) de feldsparth, et pour 25% au moins de micas - Documents collection privée.
Au Nord-ouest de Neufchâtel-en-Saosnois, en bordure de la : Forêt de Perseigne, au lieu-dit : le Haut-Chaillou - Cne de Neufchâtel-en-Saosnois, il est possible de découvrir des résidus de l’activité volcanique, de la : lave rhyolitique,
LAVE - n. f. - de l’italien signifient lave - Roche en fusion ( température de 700° à 1.200° ), à l’état liquide ou pâteux, par les volcans, et donnant en général des coulées d’extension très variable ( superficies couvertes de quelques centaines de m2 à plusieurs milliers de km2 ) - Document collection privée.
RHYOLITE - n. f. - du grec : rhein signifiant couler ; et de lithos précisant pierre - roche magmatique effusive - Roche grenue équivalente au granite, riche en verre, de teinte claire ( leucocrate ), à microlithes et phénocristaux, comprenant du fedspath - de l’amphibole - et de la biotite.
RHYOLITE - n. f. - du grec : rhein signifiant couler ; et de lithos précisant pierre - roche magmatique effusive - Roche grenue équivalente au granite, riche en verre, de teinte claire ( leucocrate ), à microlithes et phénocristaux, comprenant du fedspath - de l’amphibole - et de la biotite.
La présence marine au Lias vers - 190 M.a. , est visible, au pied de la cuesta entre Villaines-la-Carelle et Saint-Rémi-du-Val, au lieu-dit La Bucaille. On la retrouve dans le lit de la Bienne, entre « La Buchaille » et Bas-Moulin, où elle présente une alternance de bancs calcaires souvent gréseux, gris ou brunâtres, et de marnes grises à noires. Cet ensemble repose en discordance sur des schistes rouges violacés.
Plus au Nord-est du bourg de Saint-Rémi-du-Val, dans les talus de « La Margotière », des argiles noires, à galets de quartz et lignite, surmontées par des sables et des calcaires sableux semblables à ceux de : La Buchaille.
La période des : Conglomérats intra volcaniques, marquent des périodes accalmie, et même précisent la fin d’un cycle éruptifnnnn
CONGLOMERAT intra volcanisue - Documents collection privée.
Dans ces structures que l’ont découvrent chenalisées, dont l’épaisseur varie de 1 à 5 mètres, ce qui démontre la puissance des éruptions, se mêlent des galets de roches sédimentaires et volcaniques.
GALE de ROCHE SEDIMENTAIRE, trouvé sur la plage d'un méandre de la Sarthe, en aval de Fillé-sur-Sarthe.
n. m. - Diminutif du vieux français : gal, ayant une étymologie identique à : caillou - en anglais : pebble - Caillou arrondi par usure mécanique du courant de la rivière Sarthe- Oche sédimentaire détritique consolidée - est un conglomérat, et peut être assimilé à un poudingue.
Dans le spécimen présenté ci-dessus, son étude à essentiellement portée sur l'arrondi, sur l'orientation statistique liée au courant de la grande rivière.
Expansion marine au Malm ou Jurassique supérieur - de -154 à -135 M.a. ;
L’Oxfordien représente la 1ère période du Malm - de -154 à -146 M.a.nnnn
Terres émergées au Malm - Jurassique supérieur - Document Jean-Claude FISCHER.
Plus limité dans le temps que les périodes précédentes ( Jurassique inférieur - Lias= 25 M.a. ; Jurassique moyen - Dogger = 26 M.a. ) - seulement 19 M.a. ; le Jurassique supérieur ou Malm, ou encore Jurassique blanc, se subdivise en trois étages : Oxfordien - Kimméridgie - Portlandien.
Aperçu structural, et paléogéographique de ce qui a été cité comme le : « Golfe d’Alençon », et les « Alpes Mancelles ».
Ce territoire qui s’étend au Sud-ouest de la ville d’Alençon, bordé à la l’Oest par l’extrémité Orientale du Massif Armoricain, maintes fois évoqués dans nos écrits, les sédiments du Lias reposent sur de l’infracambrien *
* - infracambrien n. m. - a été défini par N. Menchikoff en 1949 - du latin : infra signifiant au-dessous ; et de cambrien - Partie supérieure du Protérozoïque équivalent de l’Éocambrien.
La présence du Lias témoigne, l’existence de ce golfe, limité au Nord-ouest et à l’Ouest par les falaises des Alpes Mancelles, encadrant à l’Est le Massif -île de Perseigne. L’arrivée des eaux marines s’est faite par le Nord, le « Corridor d’Écouché -Argentan ». Cette direction Nord-Sud, doit être tectoniquement très ancienne, les mouvements verticaux de sens contraire ayant affecté la structure, suffisamment importants ; pouvant être assimilés à une flexure vers le Bassin Parisien, compensée par relèvement de l’Ouest du socle ancien.
Cette flexure constitue une dépression topographique plate, allongée d’Ouest en Est, créant un passage entre Écouves et Perseigne, géologiquement dénommé : « Détroit d’Écouves », empruntait par le cours supérieur de la rivière Sarthe, et les voies de communications depuis la plus haute antiquité. Des failles, en « lignes brisées », dont le tracées est pratiquement parallèle, semblent indiquées l’effondrement du « Dôme Ornais-Percheron » étudié par Paul Delaunay
Ce « Détroit », le faille Sud d’Écouves et la faille Nord de Perseigne.
Le rapports issus des forages de Montigny ( 72 ) et de Mesnil-Erreux ( 61 ) , sont les seuls documents permettant de se faire une opinion, quant à la topographie souterraine actuelle du substratum ancien dans ledit détroit.
Le Massif granitique d’Alençon rattaché au Massif Armoricain, explique la pénétration des eaux de petits cours d’eau comme le Sarthon et le Chandon, descendant de la partie Orientale de ce relief ( alt. +150 ), pour confluer avec le collecteur principal : la Sarthe à alt.+119 aux Maisonnettes - en aval de Saint-Cénerie-le-Gerei. Ce qui pourrait expliquer une certaine ancienneté.
Si nous revenons, à la proéminence de Perseigne, que l’on peut dater du Cambrosilurien ( de -540 à -410 M.a. ), dont les éléments placés à l’intérieur de la dépression du détroit étaient les plus hauts avant la déformation - l’affaissement. Welsch dans son Esquisse géologique du département de la Sarthe en 1924, précise que le Massif de Perseigne est circonscrit par des failles. Il pense que les dépôts du Lias sont puissants dans des régions aussi distinctes qu’éloignées comme Fyé - Ancinnes - Livet - Saint-Rémy-du-Plain - Villaines-le-Carelle, est inexplicable, sans admettre de l’affaissement antéliasique de toute la région Méridionale de Perseigne, y compris la moitié Orientale des Coëvrons.
Nos avons évoqué la dislocation ayant entraînée la formation du détroit d’Écouves, ayant provoqué le déblaiement de la couverture initiale, une autre dépression se créa au Silurien ( de -435 à -410 M.a. ), formant un angle, qui contribua à l’envahissement de la région par le mer Liasique, , la formation d’un « Golfe », et au Quaternaire ( à l’Holocène ) à la rivière Sarthe d’interrompre sa progression vers l’Ouest, et de descendre plein Sud.
Jurassique supérieur,
à l’époque de Malm,
c’est-à-dire, il y a environ 146 millions d’années avant l’actuel, une régression marine importante, provoqua un retrait de la mer vers l’Est, dégageant largement la bordure Orientale du Massif Armoricain.
Cette époque qui dura 8 millions d’années, a laissé dans la Sarthe deux spécificités : le Saosnois et le Bélinois.nnn
Sables et calcaires de Saint-Rémi-du-Val - précisant du Toarcien inférieur,
Ils apparaissent sans discontinuité apparente, poursuivre les couches, des calcaires de La Buchaille, et ils affleurent par endroits dans les reliefs des communes de Villaines-la-Carelle ; Saint-Rémi-du-Val ; Livet-en-Saosnois ; Ancinnes. Plus apparent dans la vallée du Rutin - côte +150, au-lieu-dit : Tessé - Cne de Villaines-la-Carelle - alt. +130 ; le ruisseau passant à Bécherel, et formant un plan d’eau au Haut-Becherel - alt. +123 ; le ruisseau passant au lieu-dit : les Vallées - Cne de Louigny - alt. =114.
Si l’on examine de près , on remarque, tout d’abord des sables fins, micacés, argileux, dont la couleur est ocre à saumon, ayant un caractère gréseux sur leur partie supérieure : au Fourneau ( partie Sud-ouest du Bourg ), et à la Buchaille. À Chaumiton, dans la cuesta ils atteignent 9 mètres, avec entrecroisement dans la stratification. Les alternances de marnes sableuses, sont des sites à Bélemnites,
Bélemnites - n. f. - du grec : belemnon signifiant flèche - Groupe de Céphalopodes marin - Dibranchiaux, uniquement fossiles proches des seiches. Leur squelette étaient composées de trois parties : le rostre, ayant la forme d’une balle de fusil ( 10 spécimens présentés ci-dessus ), le phagmocône, segmenté et traversé par un siphon, logé dans l’alvéole du rostre est représentant l’équivalent de la coquille chez les ammonites, et chez les nautiles ; et le pro ostracum, lame fragile, partiellement cornée, que l’on ne retrouve jamais à l’état fossilisé - Document collection privée .
La faune fossile est riche, et nous n’en présenteront que quelques spécimens, pensant que ce blog n’est pas un catalogue ; on la découvre, en organisant géologiquement les fouilles dans les horizons supérieurs, argileux et carbonatés.
DACTYLIOCERAS a été définie oar SOWERBY en 1815 - Embranchement : Mollusques - Classe : Céphalopodes - Ordre : Ammonoïdes - Famille : Dactylioceridae.Bélemnites - n. f. - du grec : belemnon signifiant flèche - Groupe de Céphalopodes marin - Dibranchiaux, uniquement fossiles proches des seiches. Leur squelette étaient composées de trois parties : le rostre, ayant la forme d’une balle de fusil ( 10 spécimens présentés ci-dessus ), le phagmocône, segmenté et traversé par un siphon, logé dans l’alvéole du rostre est représentant l’équivalent de la coquille chez les ammonites, et chez les nautiles ; et le pro ostracum, lame fragile, partiellement cornée, que l’on ne retrouve jamais à l’état fossilisé - Document collection privée .
La faune fossile est riche, et nous n’en présenteront que quelques spécimens, pensant que ce blog n’est pas un catalogue ; on la découvre, en organisant géologiquement les fouilles dans les horizons supérieurs, argileux et carbonatés.
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Lias - Inférieur - Étage : Toarcien
lors de labours à Louvigny, il a été mis à jour des Parkionsonia,nn
PARKINSONIA PARKINSONI a été définie oar SOWERBY en 1821 - Embranchement : Mollusques - Classe : Céphalopodes - Ordre : Ammonoïdes - Famille : Parkinsoniidae.
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Inférieur - Lias - Étage : Toarcien
Epoque dénommée Oxfordien
Issu du nom d’Oxford ( Angleterre ) - oxfordian, étudié puis défini par A. d’Orbigny en 1849, il représente non seulement une particularité dans notre département , mais également et surtout une superficie non négligeable : 28.900 hectares.
La mer qui en se retirant a déposé un étage de sédiment sur les assises Calloviennes de - 160 à - 154 M.a. . Sur la carte ci-dessus, on remarque que la configuration des surfaces immergée s’est réduit, que ledit : Golfe d’Alençon n’existe plus, que le : Massif de Perseigne a cessé d’être une « île » ; pour devenir un raz / un promontoire.
Étendue marine précédente……
Mer du BAJOCIEN au CALLOVIEN- de -1176 à - 154 M.a. - Document collection privée.
Dans la mer Oxfordienne, qui recouvre la quart Nord-ouest du département de la Sarthe, constamment peu profonde, avec implantation d’importants complexes récifaux coralliens, et formations de vastes lagons ; ces récifs de coraux, particulièrement nombreux et développés, témoignent d’un climat subtropical. La sédimentation, cependant tend à devenir plus marneuse que durant le Jurassique moyen, et plus particulièrement à l’Oxfordien inférieur.
Les fossiles découverts lors de nos recherches, sont d'incontournables témoins………..
Mer du BAJOCIEN au CALLOVIEN- de -1176 à - 154 M.a. - Document collection privée.
Dans la mer Oxfordienne, qui recouvre la quart Nord-ouest du département de la Sarthe, constamment peu profonde, avec implantation d’importants complexes récifaux coralliens, et formations de vastes lagons ; ces récifs de coraux, particulièrement nombreux et développés, témoignent d’un climat subtropical. La sédimentation, cependant tend à devenir plus marneuse que durant le Jurassique moyen, et plus particulièrement à l’Oxfordien inférieur.
Les fossiles découverts lors de nos recherches, sont d'incontournables témoins………..
PLACOTELIA LACINIATA a été défini par OPPLIIGER en 1926 - taille du fossile : 11,6 cm. - Embranchement : Anthozoaires - Classe : Hexacoralliaires - Famille : Placotelaidae .
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm -Étage : Oxfordien.
POROSPONGIA MARGINATA a été défini GOLDFUSS en 1836 - taille du fossile : 11,2 cm.
Règne : Animal -Embranchement : Porifères - Classe : Hyalosponges - Famille : Porospongidae
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm - Étage : Oxfordien.
POROSPONGIA MARGINATA a été défini GOLDFUSS en 1836 - taille du fossile : 11,2 cm.
Règne : Animal -Embranchement : Porifères - Classe : Hyalosponges - Famille : Porospongidae
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm -Étage : Oxfordien.
POROSPONGIA MARGINATA a été défini GOLDFUSS en 1836 - taille du fossile : 11,2 cm.
Règne : Animal -Embranchement : Porifères - Classe : Hyalosponges - Famille : Porospongidae
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm -Étage : Oxfordien.
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm -Étage : Oxfordien
CYPELLIA VERRUCOSA a été définie par GODFUSS en 1829 - taille des fossiles haut et bas : 12,4 et 8,7cm. - Règne : Animal -Embranchement : Mollusques - Classe : Céphalopodes - Bélemnoïdes - Famille : Bélemnopseidae.
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm - Étage : Oxfordien.
PERISPHINCTES PLICATILIS ( Arisphinctes ou Dichotomiseras ) a été définie oar SOWERBY en 1817 - Embranchement : Mollusques - Classe : Céphalopodes - Ordre : Ammonoïdes - Famille : Perisphinctidae.
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm - Étage : Oxfordien.
PERISPHINCTES ( OTOSPHINCTES ) sp. a été définie par WAAGEN en 1869 - Embranchement : Mollusques - Classe : Céphalopodes - Ordre : Ammonoïdes - Famille : Périsphinctinae.
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm - Étage : Oxfordien.
NUCLEOLITES SCUTATUS a été défini LAMARK - 1816 - fossiles présentés 4,2 et 6,8 cm. Embranchement : Mollusques - Classe : Échinodermes - Ordre : Échinidés irréguliers - Famille : Nucleolitidae.
DATATION : Ère : Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm - Étage : Oxfordien.
PYGASTER SEMISULCATUSa été défini PHILLIPS - 1829 - fossile présenté 9,3 cm. - Règne : Animal - Embranchement : Mollusques - Classe : Échinodermes - Ordre : Échinidés irréguliers - Famille : Semisulcatidae.
DATATION : Ère :Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm -Étage : Oxfordien.
TITHONIA OXFORDIANA a été défini par GAILLARD & AL, en 2011 - fossile présenté 8,7 cm. - Règne : Animal - Embranchement : Mollusques - Classe : Échinodermes - Ordre : Échinidés irréguliers - Famille : Tithonidae.
DATATION : Ère :Mésozoïque - Système : Jurassique - Série : Malm -Étage : Oxfordien.
Les pièces présentées ci-dessus, appartiennent à une collection privée.
Morphologie géologique du Saosnois,
Le Saosnois, représente géographiquement, la parie Centrale, et la partie Orientale, en bordure des affleurements du socle hercynien incomplètement décapé de leur couverture du Mésozoïque du Massif de Perseigne. On y reconnait une importante série du Secondaire et Tertiaire largement déformée, par relief de ce Massif ; selon le B.R.G.M.
Ce relief culmine dans le Nord du Saosnois, au belvédère de la : Forêt de Perseigne à +340 mètres, pour s’affaisser progressivement vers le Sud, à Juillé, dans la vallée de la Sarthe à +60 m. La couverture Jurassique adossée au Massif de Perseigne, dévoile une structure / disposition générale monoclinale *
* - monoclinal (e)-(aux)- n. m. - adjectif - du grec : monos signifiant seul ; et de klinein précisant s’incliner - qui se rapporte aux structures où les couches sont inclinées dans le même sens sur de vastes étendues, et bien entendu, ne sont affectées par des plis couchés.
qui a favorisé le dégagement de trois cuestas orientées Nord-Nord-est / Sud-Sud-ouest, s’abassant nettement vers l’Ouest, qui sont dénommées : la cuesta de Livet-en-Saosnois - la cuesta de Saint-Rémi-du-Val - et la cuesta de Villaines-la-Carelledont les altitudes oscillent entre +160 à +220 m., constituées de calcaires datés du Lias - Jurassique inférieur - de -205 à -180 M.a. , et du Bajocien de -176 à -160 M.a.
Carte schématisant la géographie générale u Saosnois - Document collection privée.
Saosnois, dans le Maine,nnn
Situation du Soasnois dans le département de la Sarthe,nnnn
SAOSNOIS

Carte du XVème siècle du Perche Occidental et du Saosnois - Documenyt Bibliothèque Nationale de France à Paris
Le Maine, et plus particulièrement cette région dénommée : Saosnois ou encore Sonnois au 1Xème et Xème siècle.
Au VIIIème siècle le territoire devant représenter la province du Maine ( comprenant approximativement les actuels départements de la Mayenne et de la Sarthe ), est donné à Grippon, le frère de Pépin-le-Bref, avec douze cités. En 790, une concession semblable est faites à Charles ( Louis 1er dit le Pieux ), fils de Charlemagne, selon le comte de Semaillé et Robert Latouche. À la Bibliothèque Nationale de France à Paris un acte authentifie: « ducatum Cenomannicum signifiant duché du Mans ».
Une donation identique fut faite en 838, par Louis le Pieux à son fils Charles II dit le Chauve ; puis en 856 par Charles le Chauve à son fils Louis II dit le Bègue. Le rituel de ces donations successives, incite à penser, qu’il s’était créé une forme d’apanage, semblable à ceux qui furent octroyés plus tard à la Normandie, et au Dauphiné, au XIVème siècle. Le duché du Mans ou du Maine ( selon l’interprétation de la paléographie ), paraît avoir été un gouvernement militaire, aurait eu Le Mans pour chef-lieu ; une sorte de : « Marche » - zone tampon frontalière entre deux nations - la Bretagne ( comté ? duché ? royaume ? ) et le royaume de France ( la France tout court, circonscrite à la Neustrie ) ; fixé par le Traité d’ Entrammes en 863, prélude au Traité de Compiègne en 867.
À partir de 885, il n’est plus question de duché sur les actes, la dénomination de comté, est utilisé au Xème siècle.
Nous venons d’évoquer l‘apparition du Comté du Maine,
Nous allons, rechercher maintenant, la naissance du : « Soanois ou Sonnois ».
Nous référant aux : « Documents sur la Province du Perche - Mortagne ; à l’Histoire du Perche - Nogent-le-Rotrou » ; le comté du Perche, comprenait au Xème siècle, compatit comme villes principales : Bellême - Mortagne - Nogent-le-Rotrou - Corbon, qui disparut progressivement au fur et à mesure que Mortagne se développait. Le comté du Perche comprenait :
- le Corbonnais, avec ses quatre châtellenies de Mortagne - Mauve - Longpont - Maison-Maugis,
- le Bellêmois, avec ses quatre châtellenies de Bellême - Le Theil - Montisambert - La Perrière,
- le ressort de Nogent, avec se six principales châtellenies de Nogent Riveray - La Ferrière - Montand - Montigny - Mainvilliers.
Perseigne, inclus dans le Saosnois - Sonnois, lambeau de terre arraché au comté du Maine, et de l’Aleçonnais, terre essentiellement normande, furent incorporées dans le Bellêmois, comté créé par héritage pour Yves de Creil, seigneur de Bellême. C’est ainsi, que dès 940, les barons du Saosnois, furent écharpés, pris en tenaille entre les comtes du Perche, et les seigneurs de Bellême, et les titulaires du comté du Maine.
Le Saosnois, et ses premiers seigneurs,
La Charte 490 du Cartulaire de Saint-Vincent du Mans, intéressant la descendance de Raoul II de Beaumont, vicomte du Mans, époux de Godehelt, propriétaire des châteaux de Fresnay-le Vicomte, et de Beaumont-le-Vicomte, Sainte-Suzanne et Vivoin dans le Maine. En 997, à peine Avesgaud de Bellême, avait-il succédé à son oncle Sigefroy, sur le siège épiscopal du Mans, Yves, seigneur de Bellême, et sa femme Godehilde, lui firent donnèrent en dotation, diverses propriétés dans le Saosnois, dans la forêt de Perseigne - Villiers - Rougemare - Louzes - réf. H.2150 - Archives départementales de l’Orne.
Le fief du Saosnois, tout comme celui de Bellême remonte au Moyen Âge, l’Annuaire de l’Historie de France - année 1837, évoque l’existence en 854, d’une tour entourée d’une palissade, plantée sur un coteau escarpé.
Yves 1er de Bellême, souche des seigneurs de Bellême, du Saosnois, d’Alençon, de Sées et de Domfront, marié à Goldehilde, issue des comtes de Breteuil en Beauvaisis, seigneurs de Puiset en Beauce, vicomtes de Chartres. Ils eurent cinq enfants dont l’ainé Guillaume 1er de Talvas. Ce dernier construisit et reconstruisit dan le Saosnois, églises et fortifications, dont Mamers, Saint-Paul près de La Fresnay-sur-Chedouet, de Saint-Rémi-du-Palin , de Ballon, et quelques autres.
Guillaume II Talvas de Bellême, seigneur d’Alençon, du Saosnois, de Sées, de Domfront, patron de l’évêché de Sées. Trahit par son vassal Guillaume Giroie, seigneur de Saint-Cénery, en 1052, fut dans l’obligation de céder à son rival Geoffroy Martel, comte d’Anjou, qui occupait les châteaux du Saosnois. Alençon et Domfront. Après ces guerres, Guillaumme Talvas rentra dans la possession de tous ses biens. Il eut d’un premier mariage avec Hildebiurge, deux enfants, Arnoul de Bellême, qui mourut tragiquement avant son père, et Mabille de Bellême, qui réussit à recueillir entre ses mains, la totalité de tous les fiefs, et de tous les droits de la Maison d Bellême ; elle dut également en supporter tout le poids. Vers 1054, elle épousa Roger II de Montgomery, vicomte d’Exmes, seigneur de Montgomery, de Trun, de Saint-Silvin, de Thuilt, de Montaigu-la-Brisette, et comme compagnon de Guillaume, après la conquête, comte de Arundel, de Shrewsbury, de Montgomery. Ses propriétés s’étendaient de Montgomery dans le Hiémois, jusqu’à la mer.
Peut après son mariage, Mabille devint dame d’Alençon, de Sées, et de Domfront, après la mort de son père Guillaume II Talvas, en 1070, elle princesse de Bellême, dame du Saosnois. Elle gérait elle-même ses terres, et ses possessions, c’est ainsi qu’elle combattit à la tête de ses troupes, sans craindre l’effusion de sang, qu’elle releva avec autorité de leurs commandements : Hugues Bunel, gouverneur de La Roche d’Igé ; Guillaume Pantoul, seigneur de Noron, gouverneur de Peray-en-Saosnois. Vouant une haine farouche à Mabille, les deux compères, le 2 décembre 1082, l’assassinèrent pendant son sommeille, tandis qu’elle se reposait de nuit dans son château de Bures-sur-Dives.
Elle eut cinq enfants,, dont Robert II de Bellême, qui dès 1085, devenait le chef effectif de la IIème Maison de Bellême, et du Saosnois, gouvernant en toute liberté et avec une très grande compétence les fiefs, et les domaines maternels. Extraordinaire guerrier, père des premiers comtes d’Alençon, héros pour les Normands, terreur pour les Anglais, mort en pleine gloire victime de sa loyauté au royaume de France. Il se maria à Agnès, fille et héritière de Guillaume de Ponthieu, vassal direct du roi de France pour le Bellêmois, vassal direct du comte du Maine pour le Saosnois, vassal direct du duc de Normandie pour ses grands fiefs de l’Alençonnais, du pays de Sées, et du Passais, seigneur indépendant et possédant le patronage de l’évêché de Sées, et des Abbayes de Lonlay, de Saint-Martin de Sées, d’Almenêches, faisant de lui un très grand parmi les grands seigneurs.
En 1098 / 1099, il construisit et répara, les châteaux de Bellême et Ballon, fortifia les châteaux à motte de Blèves - Peray - Mont-de-la-Nue - Saosnes - Saint--Rémi-du-Plain - Lurson - Ailières - la Motte-Gauthier-de-Clinchamp - Mamers - le Mont-Jallu - le Mont-de-La-Garde - Maulny - Saint-Paul - les Fossés-Robert, ces derniers véritables anticipations de nos tranchées de guerre.
Le Saosnois ou Sonnois, du Xème siècle, jusqu’à son rattachement à la couronne,
À la fin du Xème siècle, le duc de Normandie, pour établir un tampon, un no man’s land entre le territoire du Royaume de France, et les Normands, appelées à devenir plus tard les Anglo-normands, avait donné à Yves de Creil, déjà seigneur de Bellême, les seigneuries du Saosnois, et de l’Alençonnais. De part leurs redevances, la situation de leurs fiefs, l’importance de leurs seigneuries, les seigneurs de Bellême, ne pouvaient ne pas prendre une part active aux différents événements liés à cette région.
Les Semallé, ou plus exactement la famille dynastique, devait son nom à la paroisse de Semallé, située sur la rive droite de la Sarthe, à environ 8 km. En amont d’Alençon, qu’elle occupait depuis le XIème siècle ; et où elle possédait trois vavassoreries, ou fiefs nobles relevant de la seigneurie d’Alençon. Il faut avoir présent à l’esprit, que pendant plus de 200 ans, les seigneurs d’Alençon, qui était également seigneurs de Bellême et du Saosnois, étaient aux seigneurs de Bellême, et à certains évêques du Mans.
En 1066, Guillaume II dit le Bâtard, fils de Robert dit le Magnifique, devenu duc de Normandie en 1027. Guillaume, duc de Normandie, était suzerain des seigneurs d’Alençon et de Bellême, et de la baronnie du Saosnois. Bien que l’Histoire ne mentionne, les noms des seigneurs d’Alençon, et du Saosnois, dans les compagnons du duc de Normandie dans la Conquête de l’Angleterre, les lois féodales en usage à cette époque, donnent à penser, qu’il y figuraient en bonne place. De plus, une Charte datée du 5 des ides de novembre 1091, indique que Robert de Semallé, chef de cette famille, fit le don de ses dîmes à l’abbaye Saint-Martin de Sées. Dans ce document, il est cité comme chevalier, or ce titre était réservé à ceux ayant réalisé une action militaire avec éclat. Un autre détail, tente à appuyer cette thèse, l’âge, c’est-à-dire très exactement conforme à celui susceptible de remplir son devoir militaire féodal, puisqu’ayant en 1091, deux fils majeurs, également cités dans ladite Charte.
MASSIF de PERSEIGNE & CANTON de LA FRESNAYE-sur-CHEDOUET en 1790 - Document Bibliothèque Nationale de France à Paris.
En 1217, à la mort de Robert IV Talvas, les seigneurs du Saosnois, cessèrent d’être également seigneurs d’Alençon. Il en fut ainsi jusqu’en 1371. À cette date Marie Chamaillard, vicomtesse de Beaumont-sur-Sarthe, et baronne du Saosnois, épousa Pierre II de Valois, comte d’Alençon ; et de nouveau la baronnie du Saosnois, et le comté d’Alençon, furent réunis par un même titulaire.
Pendant les grandes guerres anglaises sur le continent, était prisonnier des Anglais, depuis la bataille de Poitiers en 1356, comme vassal du comté d’Alençon. On trouve son nom qu’il a lui-même gravé dans le mur de la Tour de Londres. Une quittance datée du 18 août 1388, témoigne, que le paiement d’une caution a été versé comme rançon pour sa libération par son suzerain. Celui-ci Jean d’Aché, vassal du comte d’Alençon, lequel était redevenu en 1391, baron du Saosnois.
Pendant encore cent ans les Semallé, restèrent vassaux des comtes d’Alençon, barons du Saosnois ; mais en 1507, au partage des biens de Georges Semallé, et de sa femme, Gérarde Eschivart, qui avait des biens dans le Saosnois, l’ainé de leur fils, Louis, devint seigneur du fief de Semallé, tandis que le second fils, Henri, eut les terres du Saosnois, et se fixa à Lignières-la-Carelle en Saosnois, séparé par la rivière Sarthe, de Semallé.
Document collection privée.
Le Saosnois,
est un « Pays », ou plus exactement un « terroir sarthois », bien marqué, qui riche de par son sol, a été malheureusement coincé géographiquement, et de ce fait historiquement le Maine, et la toute puissante Normandie ; bien étant inclus dans l’évêché du Mans.
Sa délimitation géographique Septentrionale, avec le département de l’orne, est soulignée par la rivière Sarthe depuis Héloup, jusqu’à Blèves. À partir de cette commune, la limite séparative entre les départements de l’Orne et de la Sarthe, jusqu’à l’endroit, où non loin de Champaissant, elle traverse la route de Mamers à La Ferté-Bernard. Au Sud, où ledit lieu confine les limites avec l’ancienne province du Maine ( Hault Mayne ), cette limite a souvent varié, en fonction des succès militaire, ou des défaites, entre les comtes du Maine, et les seigneurs de Bellême.
Si l’on prend en considération le : Dictionnaire du Maine de Le Peige, en 1777,
Paysage du passé, mais typique du Saosnois, des laitières Maine-Anjou, broutant près d'une « charrière » - Scéne disparue de notre paysage, par le remembrement agricole. - Document collection privée.
L’ Archidiaconné du Saosnois comprenait les paroisses de quatre doyennés :
- doyenné du Saosnois , siège Mamers, comprenait trente-sept paroisses dont :
- le doyenné de Beaumont-le-Vicomte, comprenait dix neuf-paroisses,
- le doyenné de Lignières, comprenait seize paroisse,
- le doyenné de Ballon, comprenait douze paroisses,
Vue générale du Saosnois - Document WIKIPEDIA.
Installé le 24 juin 2019 - A.G.
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